Chers amis !
J'ai l'immense honneur et privilège d'être nominé pour le prix Félix Leclerc, qui récompense chaque année en France et au Québec le travail d'un artiste "en développement", pour lui permettre de grandir encore un peu plus sous le regard bienveillant du père Félix.
Félix Leclerc, c'est notre Woody Guthrie à nous. Un immense personnage pour moi. Comprenez l'émotion.
Félix c'est le p'tit gars de La Tuque au Québec, le petit gars de la campagne qu'avait pas l'âme pour aller loin dans l'art de couper le bois ou tenir le magasin d'outillage familial. Qu'avait la vocation qu'à moitié pour finir curé. Qui alors a tenté l'aventure des mots, petit à petit, travaillant son écriture dans les nouvelles, les chansons, avant de se mettre à les proposer à qui voulait entendre, dans les "rues sales et transversales" de Montréal, chères à son compère Georges Dor.
"Je ne suis pas un chanteur, je suis un homme qui chante."
Adieu les doux canons de la variété de l'époque, des époques.
Félix Leclerc, c'est l'Amérique en français, c'est la chanson comme art populaire, qui vient du peuple, "par le peuple et pour le peuple", poésie du gars de la bâtisse du bout du dernier bloc avant la forêt.
Notre Woody Guthrie à nous.
La mer n'est pas la mer
C'est un gouffre sans fond
Qui avale les garçons
Par les matins trop clairs
On ira au Québec un jour, promis, p'tèt même qu'on s'y installera. C'est ça ou l'Oklahoma.
Résultat des courses ce vendredi à La Rochelle, dans le cadre des Francofolies, où nous avons drôlement hâte de jouer !
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