samedi 22 mai 2010

Texte d'avant,



Ce matin, au réveil, à l'issu de rêves mal assumés, j'ai ouvert un cahier, et puis j'ai retrouvé ce texte.

"Avril 2008-

Sans saveurs nouvelles. À nouveau sans éclat. Ce monde est beau dans sa grisaille, il est gris dans sa douceur et calme comme l'oubli. Ce monde est sale.
L'amour s'annule dans les mots incompris, et je recherche l'extase nouvelle dans des doses d'ennui. Triste état ?
On songe à l'ignorance, tour à tour, aux savoirs déchus, mais l'esprit libre est incompris. Où sont les déesses, Lord, du désir désordonné ?
Pas chez elle, pas chez lui. Certains savent, parmi mes proches. Lis et tu verras ? Non, souris, et tu entendras. L'honneur ne sera sauf que dans le moi, ou la négation du moi, dans la connaissance parfaite et exclusive d'une entité aimée. La rédemption des rires soumet l'effort social à une épreuve déconstructive.

Il n'y a pas de place pour deux dans l'espace froid d'un cerveau libre."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire