Les réclusions forcées qu’ont repris nos errances à travers les rejets de l’opération Diamond – tu chantes, l’enfer, et Marie-Anne qui se désespère. Le prénom d’un gringo mort dans les parages, avec son collègue du Wyoming, c’est Robert Parker et Harry Longabaugh en dernière vadrouille pas loin de La Paz. Cassidy, le Kid. Un dernier butin de mine, une fin avec ou sans gloria et des sombreros qui volent et c’est la fête.
Comme Sir Arthur James Lyon Fremantle, Elisée Reclus a passé quelque temps dans le Sud des bons vieux Etats-Unis, au moment où ça commençait à péter et que le grand Jeff Davies était pressenti. Elisée Reclus, géographe, militant, penseur de l’anarchisme français, bon bougre et pote à Bakounine – parti en exil, bon Dieu, après le sacré coup d’état du Petit en Décembre 1851. Direction ? New-Orleans, Jackson, tout ça. Le Sud. La magie des paysages, simplicité des gens, leur sympathie, et comme Fremantle, paniqué par la domination de ces braves gars sur leurs copains noirs. Elisée Reclus refusait de bouffer de la viande. Son nom s’apparente à un poème de John Keats.
Savoir pourtant que les religions de la terre ne sont pas le rance de leurs épaules. Un peu de magie dans les cœurs pour espérer partir encore un peu plus loin – car on sait bien que c’est pire que la mort ce qui nous sied ici. Et notre fascination pour le délit ne fera qu’alimenter nos souffrances – tu es sûr de toi ? A la Défense dans les tours grises, les mecs se consument comme des clopes. Le mouvement de tes mains qui miment le grand plongeon, je suis sûr qu’il s’agit d’un cinéma orchestré par ce trop grand amour que tu portes aux belles courbes, et qui alors à Lima reprendrait la chanson sensée, la mélodie parfaite ? La poétique absolue je le déclare, ce sont ces larmes, ces grandes larmes, un programme à portes claquées, toujours le dos tourné à ce tableau dépeint comme pour leur faire comprendre qu’ils n’auraient pas dû te foutre là comme ça sans rien, que ça n’avait aucun sens. L'ennui était ton arme.
Le Social Hammer est permanent, comme si le monde était un grand Detroit.
Bénissons ces personnages qui ont connu l’errance, jeté leur dévolu sur la fuite.
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